mercredi 28 novembre 2007

France, terre de violence

Je me rendais pas plus tard que ce week-end, à Paris, capitale de la France et par là-même, ville la plus représentative de ce triste pays dont nous avons suffisament déploré les turpitudes. Tandis que je devisais avec un mien camarade indépendantiste, suite à notre visite du Louvres (le fameux musée des pillages français) sur la suprêmatie, à nos yeux incontestable, de la peinture flamande, donc bourguignonne, sur toutes les autres et à peine avions nous fait quelques pas dans ce qu'on appelle là bas le métropolitain, aussi nommé métro (sorte de transport souterrain assez curieux, précision que je donne pour ceux qui auraient la chance de ne jamais s'être rendu dans cette sinistre contrée) un groupe de jeunes forcenés m'assena un violent coup de pied dans le dos qui me projeta au sol. D'abord surpris par cette agression intempestive, visiblement hostile, je décidai de réagir promptement, bien déterminé à ne pas me laisser faire. Mon camarade étant taillé comme une ablette et la supériorité numérique étant manifestement de leur côté, la solution de l'autodéfense m'apparut assez dérisoire, d'autant plus que mon ami était déja au sol, tâtant péniblement de la semelle de nos agresseurs. Au moment où je voulus me relever j'eus alors à l'esprit l'image de mon modèle politique, l'immense mahatma Ghandi, le fameux prince de la non-violence, et n'écoutant que mon courage, je décidai de mettre ses paroles en application en courant à toutes jambes le long des couloirs du métro, stupéfiant mes agresseurs par la célérité de mon pas de course, et les laissant planter là, hébétés, seuls avec mon ami. Mon camarade opta lui aussi pour la non-violence, mais d'une façon plus démonstrative, en se laissant rouer de coups par ses assaillants et en opposant à leurs coups de poing brutaux, un flot de sang bien senti qui immacula les murs du métro, leur laissant bien entrevoir toute la vanité de leur action (encore que je doute qu'ils aient su tirer tout le profit philosophique de son geste puisqu'ils repartirent en riant et en lui appliquant un dernier coup dans le ventre en guise d'adieu). Je retrouvai mon ami quelques minutes plus tard, lui tâchant malaisément de panser ses multiples échymoses à l'aide d'un vieux mouchoir, moi frais comme le jour, ayant su courrir assez vite pour m'en tirer à bon compte (ce n'est pas pour rien que je suis président du MLB tandis qu'il n'est que simple militant), et nous fîmes à nouveau le triste constat de l'état déplorable de la France.


Il est tout de même frappant (le terme me paraît assez juste) d'observer que ce type d'évènements ne m'est jamais advenu en Bourgogne. En outre quelques jours plus tard, l'actualité vint abonder en mon sens par un nouveau déchainement de violence qui frappa les banlieues parisiennes, évènement très grave mais qui ne surprend plus personne dans ce pays en proie à la dévastation. Comment expliquer que la Bourgogne soit relativement épargnée par ce type d'évènements, bien que, par son absence d'indépendance lui permettant de résoudre ces problèmes, elle souffre des mêmes maux que la France (maux qu'elle lui a elle-même transmis afin de tâcher vainement de s'en débarasser) ? Pour moi l'explication est très simple, la violence des revendications y est immédiatement tempérée par la bonhommie des moeurs locales, par la douceur de ses vallées paisibles, par le nectar capiteux de ses vins vendus à bon marché dans les estaminets. Tandis qu'en France, et plus particulièrement à Paris, tout incite à la violence comme unique moyen de revendication : ses meurs détestables, la pollution infernale de ses métropoles, la platitude sinistre des bassins désolés qui entourent la capitale et le caractère rédhibitoire du prix de son alcool.

Aujourd'hui, je le dis très clairement et sans agressivité, la France est exsangue, elle est dévastée par les problèmes sociaux qui se multiplient et qu'elle s'avère incapable de résoudre : grêves, conflits, violences. Qui peut encore croire que ce pays à un avenir ? L'avenir est du côté de la Bourgogne, cela ne fait désormais plus de doute pour personne !

jeudi 22 novembre 2007

Discours politique et humour

De plus en plus de personnes se permettent de douter de la sincérité de notre action et du sérieux de notre entreprise, et, quoique je l'ai déja fait dans un précédent message, il me parait important de redonner quelques précisions à ce sujet. Ces accusations portent un grave préjudice à notre action, et je crois, à mon grand regret, en porter la plus grande responsabilité. Il est vrai que j'ai pensé que notre mouvement gagnerait à communiquer de façon un peu ludique, en utilisant la gaillardise bourguignonne, et plutôt que d'aligner une froide rhétorique politicienne, j'ai pu préférer quelques accès d'humeur ou de lyrisme, qui semblent nuire, tous comptes faits, à la clarté de notre message. Au fond j'ai pêché par excès de bourgognitude. Comme Brueghel qui n'a jamais été pris au sérieux à cause du caractère vivant et populaire de ses toiles, bien qu'il n'ait rien à envier aux maitres italiens, j'ai aussi pu préféré des sujets plus triviaux aux grandes questions politiques, j'ai pu préféré un bon mot à un argument étayé, j'ai pu préféré la force de la conviction à la précision du raisonnement. Pourtant malgré cela, croyez bien que je n'ai jamais cessé de porter cette indépendance avec toute l'ardeur dont je suis capable et que je ferai tout pour l'obtenir. Je n'ai d'autre ambition que de servir la Bourgogne, cette terre si chère à mon coeur, et d'en repousser la France, ce pays oppresseur qui a su avec trop de perfidie convaincre bon nombre de mes compatriotes de la légitimité de son occupation. Oui il arrive à ce site d'être parfois un peu fantaisiste, oui je ne m'exprime pas avec une rigueur toute administrative, ce qui peut surprendre bon nombre de gens, trop habitués au langage formaté des hommes politiques français, mais cela ne signifie nullement que mes ambitions ne sont pas sérieuses et réalistes, et je l'affirme encore une fois haut et fort :

VIVE LA BOURGOGNE LIBRE !

mardi 20 novembre 2007

L'indépendance à portée de poste !

Et voilà, la demande officielle d'indépendance de la Bourgogne a été envoyée au représentant de l'Etat français, ce n'est donc plus qu'une question de jours avant que notre rêve devienne réalité. Nul doute que face à la situation de crise qui frappe son pays, le président Sarkozy n'aura guère d'autres choix que d'accepter notre offre raisonnable.




La liberté nous tend les bras les amis !

lundi 12 novembre 2007

La parole est à Gerard David

Ce blog se veut un espace de débat, d'ouverture et de réflexion pour tous les bourguignons, voilà pourquoi je cède la parole aujourd'hui à mon ami Gerard David qui a un joyeux message à vous délivrer.
A toi Gerard :

Bonjour les amis, c'est moi, Gerard David ! Non non je ne viens pas vous vendre des shampoings je viens vous parler de la Bourgogne libre dont je suis un fervent partisan, et je ne crois pas être le seul sur ce site hehe (big up à vous les p'tits gars). Vous vous demandez sans doute qui je suis bande de petits curieux, heh bien je suis un peintre flamand né à Oudewater en 1460, ce qui me fait déja 547 au compteur, heh oui, ça ne nous rajeunit pas, ce qui explique sans doute pourquoi je suis mort, mais cela ne m'empêche pas de communiquer avec vous par internet (magies de la communication moderne). Rassurez-vous, la mort, ce n'est pas si terrible, on s'y fait avec l'âge. Ce qu'il y a de pire c'est de vivre en esclave, si vous voyez à quoi je fais référence. On pourrait dire grossièrement, et sans vouloir me vanter outre mesure que ma peinture est d'une précision redoutable et se caractérise par un soin tout particulier dans les portraits que j'ai commencé à arracher quelque peu à la raideur flamande pour y incorporer un peu de l'esprit de synthèse italienne, tout en conservant les grandes lignes de cette école flamande-bouguignonne à laquelle nous sommes tant attaché. Heh oui je suis comme ça, modernité et traditions hehe, le génie flamand au service de la bonhommie bourguignonne. Ah la Renaissance flamande, c'était quand même le bon temps, on savait se marrer à l'époque, avec les ducs de Bourgogne on se mettait de ses gueuletons, fallait voir ça, dommage que ces fichus français aient tout foutu par terre, mais enfin bon, ce n'est pas eux qui allaient empêcher l'expression formidable de notre génie national, non mais oh.
Mais trêves de discution, je vous sens piaffer d'impatience derrière vos écrans, bande de petits chenapans, maintenant que je suis me suis un peu présenté, je voulais vous montrer l'une de mes toiles, il n'y a pas de raison de ne pas mêler l'art à la politique n'est-ce pas ? on n'est pas des veaux non plus (pas comme d'autres). Voici donc un petit tableau que j'ai peint en 1498, oh ce n'est pas grand chose vous savez, une simple pochade mais dont je ne crois pas avoir à rougir. Les historiens de l'art, ces négationnistes français, ont cru bon de le rebaptiser le jugement de Cambryse. Ils n'ont rien compris ces ploucs. Le vrai titre de mon tableau était Voilà comment il faut traiter les français.
Mais je vous laisse l'apprécier en cliquant ici.

A bientôt les aminches et puisse mon humble petite toile inspirer votre action politique !

vendredi 9 novembre 2007

Joyeux anniversaire Charles

Heh oui amis indépendantistes bourguignons, cela ne vous aura pas échappé mais demain, samedi 10 novembre c'est l'anniversaire de Charles le Téméraire. 574 ans déja, et c'est comme si c'était hier. Voila 574 ans que naissait ce lion, ce tigre, ce géant de la politique bourguignonne dont les puissants rugissements transpercent encore les oreilles de ces foutus bouffeurs de grenouilles (oui, les Français, pour ne pas nommer ces tristes individus). 574 ans et pourtant bien vivant, toujours présent dans nos coeurs, dans nos esprits, dans nos âmes et dans notre programme politique. J'irai même jusqu'à dire plus vivant que jamais à l'heure où l'indépendance semble imminente (les résultats de nos actions terroristes dépassent toutes nos espérances, partout à Semur et au delà on ne parle que de cela, chacun espère avec fébrilité le moment tant attendu, mais les coeurs frappés par l'audace de notre ation battent déja tous au même rythme que notre mouvement et chacun vit l'oppression française avec plus de souffrance et d'incompréhension, avec le dépit causé par cet immense gâchis historique, enfin la Bourgogne toute entière semble relever la tête et n'est plus prêt à tendre l'autre joue et à porter péniblement l'accablant faix de l'histoire. A toutes ces personnes je voudrais lancer un message clair : Hardi compagnons, la victoire est proche, quant aux Français je voudrais leur adresser un message non moins clair quoique plus trivial : vous allez bien l'avoir dans le c** bande d''e******!).

Pour fêter dignement cet évènement je vous propose d'aller tous nous recueillir demain sur la tombe du Téméraire. Malheureusement vous n'êtes pas sans savoir qu'elle se trouve à Bruges (loin de la France, Charles doit reposer en paix). J'ai choisi pour ma part de m'y rendre à pieds, par conviction politique, voilà pourquoi je n'ai guère eu le temps de mettre de nouveaux messages cette semaine , mais je comprendrai que les plus modérés d'entre vous optent pour le train (qu'ils ne se plaignent pas ensuite s'ils sont moins récompensés le jour de l'indépendance, il est normal que les plus combattifs soient plus rétribués de leurs efforts, si vous voyez ce que je veux dire). Au programme donc recueillement sur la tombe du Téméraire, oraisons, prières ininterrompues pendant 48heures, jeûne, flagellation bourguignonne et enfin chant du requiem d'Ockeghem (ceux qui ne le connaissent pas sont priès de s'abstenir, ils risquent de gâcher l'émtion collective de ce moment solennel).

En éspérant vous voir nombreux à bruges ce week-end, je vous dis à bientôt !

Photo prise lors du rassemblement de l'an dernier.

dimanche 4 novembre 2007

Terrorisme !

Assez de paroles, place aux actes ! Si nous voulons que nos revendications aboutissent, il est impératif de montrer à l la France notre détermination, quitte à basculer dans l'illégalité et la violence. C'est là le seul message que l'Etat français semble comprendre, voilà pourquoi les indépendantistes bourguignons ont décider d'agir ce samedi même, en plein coeur de la Bourgogne pour marquer les esprits. Ghandi lui-même disait que la violence était préférable à la soumission. Il est certes regrettable d'en arriver à de tels extrémités mais c'est malheureusement inévitable pour être entendus des puissants de ce monde. Nous tenons la France, par son refus d'entendre nos revendications, pour responsable de ces attentats.

La Bourgogne vaincra !

Armé de leur courage, au total mépris des lois françaises, parcourant les rues semuroises en toute discrétion habilement vêtus de cagoules masquant leurs visages, voici ce qu'ont audacieusement accompli les patriotes du groupe armé de la libération de la Bourgogne (le GALB) :


La France est prévenue, désormais ce sera une guerre sans merci tant que nous n'aurons pas obtenu l'indépendance !