jeudi 25 décembre 2008

Joyeux Noël à tous !

Le Mouvement de Libération de la Bourgogne vous souhaite à tous d'excellentes fêtes.
Je sais que je n'ai pas été très actif au cours de ces derniers jours mais malheureusement mon travail risque de me retenir encore tout le mois de janvier, toutefois si je trouve le temps je vous réserve une petite surprise pour les jours qui viennent.
En attendant en guise d'étrenne voici un petit texte de Bernard de la Monnoye, le plus grand écrivain en langue bourguignonne, sur lequel je ne m'étenderai pas car je dois aller dormir pour cuver tout le vin que j'ai ingurgité au cours de ce repas de Noël (Dieu quelle bombance ! Mon pauvre petit foie risque d'en porter longuement les séquelles, mais pour paraphraser Baudelaire je dirais : qu'est-ce que la douleur atroce d'une cirrhose mortelle pour quiconque a connu l'infinie jouissance d'une grosse cuitasse ?). Il s'agit d'un petit texte érotique qui est je crois inédit (du reste toute son oeuvre est presque introuvable aujourd'hui et les érudits comme moi en sont réduits à fouiner sur internet pour trouver ces quelques textes pourtant charmants et où l'on retrouve toute la Bourgogne) :


Lorsque vous vous levez mignonne
Je ne sais quoi dans ma personne
Voudrait parler en ce moment
Et s'il disait ce qu'il médite
Il vous dirait objet charmant :
"Vous vous levez je vous imite."

Ou encore :

Au jeune époux d'une jolie femme.

Tirsis, on vous croirait boiteux,
Vous n'allez plus que d'une fesse ;
Mais, cher ami, cette faiblesse
Ne doit pas vous rendre honteux :

Ainsi Jacob après la lutte,
Et ayant fait mainte culbute,
Allait, dit-on, tout de côté.
Cet accident n'a rien d'étrange :
Comme lui vous avez lutté
Toute la nuit avec un ange.


Et encore :

Cette énigme a beaucoup d'attraits :
Le fond en est obscur, et chacun s'imagine
Qu'on ne le saura pas si l'on ne le devine ,
Car l'auteur n'en parle jamais.

« Je lui fis cette réponse : »

ll ne le dit jamais... tout doux,
Son mystère nul ne le voit
Mais parfois on y passe ou on s'y noie
Car son secret tient dans un trou
Où Platon sut philosopher
Quand je m'y rends je fais boiter.


Et pour finir, de circonstance, l'un de ses fameux Noëls, ses textes les plus fameux :

Lucifar

N'a pas si gran clar

Qu'on panseroo.
El a si béte qu'ai croyoo

Que Dei varoo
An grant èproo (apprêl ) ;

Qu'ai poteroo

Et l'or et lai soo ;
Que le moindre roo ( rôti)

Qui vireroo (tournerait)

Su sé lochefroo ( lèchefrite )
Serô dé geleignôte dé boo.

(B. De La Monnoye. )

Bernard de la Monnoye et le M.L.B. souhaitent un Joyeux Noël à tous les Bourguignons Libres!


dimanche 23 novembre 2008

Fermeture de l'usine Amora de Dijon

Il est long et répugnant le cortège des turpitudes que la France a infligé à la Bourgogne pour l'asservir sous le joug de son insignifiance. Nous avions subi le pire : le château de Dijon où furent emprisonnés et torturés tant de nos compatriotes, les impôts excessifs, les famines organisées, l'oubli programmé de notre culture et même la suprême humiliation de se voir désignés du nom mille fois abhorré de "français". Et bien il faut croire que ces traitements barbares étaient encore trop doux aux yeux chassieux de nos navrants bourreaux, à présent c'est avec le dernier vestige de l'identité bourguignonne qu'il fallait en finir: j'ai nommé la moutarde !

Oui car qu'est-ce que la moutarde sinon un parfait symbole de l'âme immortelle de la Bourgogne concentré en pot de 440 grammes ?
Souvenons-nous que c'est Philippe le Hardi lui-même qui érigea ce succulent condiment en l'emblème de la Bourgogne, en inscrivant sur sa bannière après une épuisante campagne militaire "moult me tarde", qui devint la devise de la ville. Tabourot des Accords y voit même l'origine du mot moutarde, mais naturellement il se trouve encore de séniles étymologistes français pour contester cette version (oh les fats). Mais devant les évidences les plus inébranlables même la mauvaise foi des lécheurs d'huîtres qui nous servent de voisins doit baisser pavillon et Jehan Millot écrivit au XIV° siècle : « Il n'est moustarde que à Dijon ».
Cet assaisonnement exquis fit le délice de tous nos ducs : qui n'a pas en mémoire le fameux banquet de Rouvres donné en 1336 par Eudes de Bourgogne où l'on se gava de moutarde pendant près de 20 heures (ah on savait rigoler à l'époque !) ?
Les rois de France eux-mêmes nous jalousaient ce séraphique nectar, Alexandre Dumas affirme d'ailleurs que Louis XI (ce gros tas de bran), ne partait jamais en campagne sans son pot de moutarde. Quant à Louis XIV, pour justifier sa pompeuse qualification de roi Soleil il aimait à s'enduire le corps de moutarde dijonnaise (comme on le comprend, est-il de plaisir plus délicat dans cette existence souvent ingrate ?).



Les moutardiers du XIV° siècle n'avaient-ils pas l'air d'être de sacrés loustics ?

La moutarde contient à elle seule tous les éléments essentiels de l'âme bourguignonne, elle est savoureuse, piquante, jaune, onctueuse, elle peut brûler les parois nasales (passion ô combien bourguignonne), elle est liée aux plaisirs de la table et contient du vin dans sa composition, ce qui la relie à nos deux plus grandes passions : l'alcool et la nourriture. On lui connait également des vertus médicinales avec ses propriétés digestives et antiseptiques, enfin les plus grands connaisseurs de cette sauce prodigieuse n'ignorent pas qu'elle constitue un lubrifiant d'une redoutable efficacité (ce n'est pas mon actuelle compagne qui me contredira hehe).

Tout ceci nous montre bien qu'avec la fermeture de l'usine Amora de Dijon, c'est avec l'âme bourguignonne que la France veut en finir. En coupant la fabrication de moutarde de ses racines dijonnaises c'est l'Histoire qu'on nie et c'est notre culture qu'on bafoue !



Or que vont faire les autorités face à cela ? l'Etat français compte-t-il agir ? HAHA ! Je n'hésite pas à affubler ceux qui se vautrent dans la fange d'une telle hypothèse du nom encore trop élogieux d'andouilles ineptes. Et François Rebsamen ? Il est trop occupé à défendre sa place dans un parti bien français et en pleine débandade. Du reste, voudrait-il agir qu'il n'en n'aurait pas les moyens.

Cette catastrophe qui va lourdement contribuer à la banalisation de la ville de Dijon ne pourrait se résoudre qu'à une condition, une seule : la Libération de la Bourgogne. Alors et seulement alors nous pourrions nationaliser cette usine, au nom de nos intérêts collectifs et de la défense de notre patrimoine.

Pour sauver la moutarde de Dijon : vive l'indépendance de la Bourgogne !

mardi 11 novembre 2008

Qui casse paye

En ce 11 novembre 2008, jour de deuil et de congé, on parle beaucoup des ravages de la guerre, on évoque non sans raison les millions de soldats morts sur ces charniers sans cesse réapprovisionnés qu'on appelle le champ d'honneur, on commémore les grandes batailles qui ont couté si cher en vies humaines et c'est très bien comme ça.
Seulement, s'il est bien légitime de penser aux morts, qui se soucie des destructions symboliques engendrées par la guerre ?
Qui, en ce 11 novembre 2008, 90 ans après la fin de la 1ere Guerre Mondiale, a une pensée pour le poète pornographe Alexis Piron ?

Personne ?

Et bien si !

Moi !

Et je le fais savoir à Gordon Brown !

La preuve :



ps : Finalement après "your gesture" j'ai ajouté : "and all Burgundy too". J'espère que monsieur Brown y sera sensible.


Discover The Stranglers!

jeudi 30 octobre 2008

La presse est avec nous !

Encore une grande victoire pour la propagation de nos idées ! Après le Bien Public qui a récemment relayé nos actions, c'est au tour de l'Auxois Libre, gazette hebdomadaire diffusée, les plus sagaces d'entre vous l'auront déjà deviné, dans la belle région de l'Auxois, de se faire l'écho de nos idées.
Non seulement ce sympathique journal nous témoigne sa solidarité, mais il a carrément repris le nom de notre mouvement à côté de son titre et diffuse donc chaque semaine un immense appel à la libération de notre pays, bouffé de liberté qui ne manquera pas de redonner espoir à des milliers d'opprimés.
A ces derniers je veux dire : courage mes amis, l'irrésistible accumulation de ces succès ne manquera pas de nous soulager bientôt d'un joug devenu étouffant.

Bien sûr certaines mauvaises langues ne manqueront pas de souligner que l'Auxois libre n'est qu'un petit journal local, dont le contenu se compose essentiellement de petites annonces et d'une nécrologie assez chargée, mais qu'importe, avec un tel slogan il devient à nos yeux le journal le plus engagé et le plus virulent de toute la région : Vive la Bourgogne Libre !

jeudi 16 octobre 2008

Vive la crise

La crise !

Heh oui c’est la crise !

Cette nouvelle n’aura étonné aucun des lecteurs de ce site puisque j’avais prévu cet évènement dès janvier 2008. Naturellement ces messieurs ventripotents de Wall Street, et leurs plats serviteurs du CAC40 n’ont pas cru bon d’écouter mes solennels avertissements, qu’ils s’en mordent les doigts à présent (doigts imbibés de la confiture de la honte, pour laquelle tout leur cher argent ne sera jamais assez abondant pour acheter suffisament de pots. Mais je crois qu’avec la crise, même cette confiture semble être en pénurie, puisqu ‘à ce jour, pas un seul milliardaire n’a eu la décence de se suicider, c’est à ce genre de détails qu’on voit que notre époque est aussi en pleine faillite morale).

Je ne sais pas vous, mais moi, cette crise économique me plonge dans des délires de jouissances, des ravissements d’extase, des délices de plaisir. Chaque jour c’est avec empressement que j’allume mon poste de radio et avec jubilation que j’apprends le dépôt de bilan d’une banque ou la fermeture d’une maison de crédits. Quelle bouffée de joie hier en apprenant que l’Islande toute entière était en faillite (à ce propos, pour ceux qui goûtent à Bjork, à la pêche à la baleine, aux fjords, à la cuisine innomable, à la solitude et à la neurasthénie, il y a en ce moment une bonne petite affaire à saisir, mais qu’ils fassent vite car je crois que la Russie est déjà sur le coup, du moins jusqu’à ce qu’elle s’effondre elle-même).


Quelques chiffons de papier qui ne serviront bientot plus qu'à se moucher (et encore : inconfortablement).

Oh ce n’est pas par sadisme que je me réjouis de la sorte, encore moins par désespoir histérique, il s’agit tout simplement de la joie immense du prophète qui voit ses prédictions s’accomplir, joie que ces messieurs les frères Leman ne gouteront sans doute jamais dans leur maniaque cécité.
Oui car cette crise est une chance inouie pour la Bourgogne (Divine surprise comme dirait un certain français un peu dur de la feuille). Il s’agit là d’une occasion historique qu’il ne faut pas manquer de saisir.



Oui, songeons-y ensemble un peu pour dissiper chez vous toute trace de perplexité.
Oui car après tout me direz-vous l’Islande ce n’est pas grand-chose (en toute franchise, avant son effondrement, j’ignorais jusqu’à l’existence d’une Bourse sur cette île, et d’ailleurs on se demande bien ce que des mangeurs de bébés phoques habitants sur la banquise peuvent bien foutre avec une Bourse, mais passons sur ces absurdités du monde moderne). Ce qu’il faut voir c’est que peu à peu cette crise va s’étendre dans toute l’Europe et que nous allons assister à l’écroulement de ce château de cartes qu’on appelle l’Occident. Sarkozy a beau pérorer avec son plan de 300 milliards d’euros, quand on sait qu’un seul Jérome Kerviel peut en engloutir 5 en quelques semaines, il ne faudra pas plus d’une journée pour que les requins aient dévoré son petit pécule. Du reste bientôt, ces 300 milliards seront à peine suffisant pour acheter une miche de pain, au train où va l’inflation (songez qu’à Paris, certaines terrasses de café n’hésistent pas à facturer près de 5 euros pour 25 malheureux centilitres de bière, quand les aliments de base atteignent ces tarifs prohibitifs il ne faut pas s’étonner si la bourse d’Islande s’écroule).


Lors des moments de crise, il est bon d'investir dans des valeurs sûres, dans les denrées indispensables à la survie (et qui permettent d'oublier ses problèmes en cas de faillite).

En quoi tout cela profite-t-il à la Bourgogne me demanderez-vous ?
Rien de plus simple (m’a-t-on déjà vu à cours de solutions ?) : dans quelques semaines nous pourrons racheter la Bourgogne à la France à très vil prix. Surendettée, la France sera trop heureuse de trouver là un moyen de trouver un peu d’argent.


Aussi préparez vos économies mes amis, bientôt nous allons acheter notre Liberté.


(Je sais que cela manque un peu de panache de se libérer par la simple signature d’un chèque, mais qu’importe, quand nous vivrons heureux dans notre petit ilot de prospérité nous aurons mille occasions de faire preuve de grandeur d’âmes vis-à-vis de nos voisins européens, fauchés par la misère la plus noire).


Alors Vive la crise, puisse-t-elle rapidement ruiner la France de façon définitive !

lundi 22 septembre 2008

Article dans le Bien Public

Enfin, et pour la première fois depuis sa création, notre mouvement obtient une reconnaissance médiatique, certes limitée, mais qui devrait faire connaitre notre mouvement à tous les Bourguignons qui vivent dans l'espoir de leur libération.
Ce n'est pas moins que le Bien Public, premier journal de notre région, qui a couvert l'évènement, mais jugez plutôt :

http://www.bienpublic.com/actu/cotedor/20080922.BPA3707.html

Certes le journaliste ne semble guère partager nos idées, certes il s'est cru obligé de remettre en cause le sérieux de notre cause (peut-être y a-t-il été obligé par une rédaction vendue aux intérêts de la France après tout) mais saluons au moins son travail d'investigation qui l'a conduit jusqu'à notre site et son professionalisme pour avoir traité ce qui sera peut-être considéré dans quelques années comme l'un des plus grands évènements de l'Histoire de la Bourgogne !

jeudi 18 septembre 2008

le G.A.L.B. frappe un grand coup !

Je sais que ce site n'a pas été des plus actifs ces derniers temps, même si, malgré le travail harassant que je dois abattre chaque jour pour nourrir mon humble famille (mais le travail ne rend-il pas libre ?) je m'efforce de mettre au moins un message par mois. Toutefois celà ne signifie en rien que l'activisme pour la libération de la Bourgogne se soit tempéré et le Groupe Armé de Libération de la Bourgogne vient de le prouver avec éclat en accomplissant une action spectaculaire qui ne manquera pas de frapper de plein fouet les autorités françaises.

Voici le récit photographique de leur époustouflant coup de maitre.


Après avoir acheté, bien des mois auparavant pour ne pas éveiller les curiosités, une longue banderole blanche dans un magasin suédois, nos frères d'armes se sont rendus dans une clairière relativement éloignée de la ville afin d'opérer dans la plus parfaite discrétion (car hélas sous la coupe de ce pays nous sommes malheureusement contraints d'agir dans la clandestinité).

La banderole encore si vierge qu'elle pourrait trôner à côté du chancelier Rollin.



Les Bourguignons Libres du G.A.L.B. se mettent à l'oeuvre, avec fermeté et bonne humeur.


Une fois la banderole réalisée ces fiers guerriers exultent devant leur création, dans une folichonnerie toute bourguignonne et arbore la croix de Saint-André pour bien marquer leur hostilité à la France.
Tremble Marianne, gueuse ignoble, tes jours en Bourgogne sont comptés !




On voit ici deux membres du G.A.L.B. se donner des marques d'une virile amitié comme seule une vie aventureuse peut en souder !

Puis une fois leur bannière réalisée, nos héroïques résistants se sont rendus au viaduc de Semur, lieu le plus exposé aux regards de la ville en raison de sa hauteur, et ce (comble de l'audace) : en plein jour ! Au nez et à la barbe des autorités françaises, et sous les vivats des quelques Bourguignons qui assistaient à la scène. Quel camouflet plus cinglant peut-on infliger à la France que de bafouer ses lois avec l'assurance et l'impunité des hommes sûrs de leur bon droit !
Quand la justice accompagne un combat , il est pénétré de toutes les hardiesses et rien ne saurait freiner sa marche vers la victoire !







A présent flotte au dessus de la ville de Semur-en-Auxois l'étendart de la liberté. Cette ville est la première de l'histoire de la Bourgogne, depuis 1477, à exprimer sa volonté d'indépendance à la face du monde !
Elle affirme haut et fort que la France n'a plus sa place en Bourgogne et qu'il est grand temps de mettre un terme à plus de 5 siècles d'oppression !
Que cet acte de bravoure résonne dans toute la Bourgogne, oui, j'invite tous les Bourguignons Libres où qu'ils se trouvent à imiter l'exemple de la ville de Semur et à orner toutes les villes de notre pays de bannières, de drapeaux, de pancartes ou mêmes d'inscriptions exprimant leur rejet de la France et la volonté de libération de la Bourgogne, ils trouveront sur ce site une tribune pour tous leurs hauts faits !
Aux actes compagnons !
Que la France succomble sous la nuée de nos coups d'éclat et que triomphe enfin la liberté de la Bourgogne !



P.S. : Ce message est déjà le cinquantième et marque en outre l'anniversaire de ce site qui a déjà un an ! Comme on le voit en un an la lutte est loin de s'être essouflée.
Et ça ne fait que commencer, que la France se le tienne pour dit.

jeudi 11 septembre 2008

Mon patriote de fils !

Bonjour à tous !
C'est déjà la rentrée, triste moment où il nous faut retourner au travail afin d'offrir la sueur de nos fronts à un pays qui nous écoeure. Mais c'est aussi l'époque où nous voyons nos chères petites têtes blondes quitter le foyer familial pour s'en aller juvénilement à l'école où la maîtresse leur enseignera d'innonmbrables mensonges.
Vous connaissez ma légendaire modestie et la discrétion à laquelle mes prises de position radicale m'astreignent, néanmoins je ne résiste pas à l'orgueil de vous montrer une petite vidéo de mon fils, prénommé Jean-Charles-Philippe (je n'ai pas osé faire de préférence entre les ducs de Bourgogne au moment de le baptiser).
Comme vous vous en doutez je l'ai nourri dès son plus jeune âge d'un amour immodéré pour sa terre natale, son histoire et ses vignobles (je lui fait boire un verre de vin chaque jour depuis qu'il a 4 ans, il n'y a pas de meilleures façons de fortifier le caractère d'un enfant, croyez en ma propre expérience). Naturellement il a été élevé dans le plus grand mépris des valeurs républicaines, ce qui a déjà provoqué quelques altercations avec son institutrice, mais je prends bien soin de ne pas laisser cette imbécile (née en Touraine) laver la cervelle de mon enfant avec sa propagande grossière en essayant de lui faire croire qu'il est français, je lui rappelle chaque jour ce qu'est véritablement la Bourgogne et lui apprend à saluer le drapeau bourguignon et à entonner des chants patriotiques (je pense qu'il est important d'inculquer un esprit critique à ses enfants, vous ne trouvez pas ?).
Voici donc mon cher fils qui va chanter pour vous un chant bourguignon, n'hésitez pas à laisser des commentaires pour l'encourager (je sais que sa voix laisse sérieusement à désirer, sa mère et moi en souffrons bien assez pour que vous preniez la peine de me le rappeler, aussi je prierai les corbeaux railleux d'aller croasser sous d'autres cieux virtuels).

dimanche 31 août 2008

Le triomphe bourguignon aux jeux olympiques !

Mes amis, je voudrais vous parler aujourd'hui des jeux olympiques ! Oh je ne me lancerai pas ici dans une diatribe contre la façon dont le régime chinois traite la question de la liberté de la presse, après tout, empêcher les Chinois de s'exprimer librement c'est encore la meilleure façon de les empêcher de mentir !
Mais il est de mon devoir de saluer l'immense exploit des nos valeureux sportifs nationaux (je veux dire bourguignons).
Ce triomphe ne vous aura pas échappé car la presse régionale y a consacré la majorité de ses couvertures et aucun détail de leurs vies privées ne nous aura été épargnées (jusqu'aux plus sordides ! Avait-on besoin de connaître ces détails scabreux sur les relations entre les frère Guénot ? Je vous le demande !)
En revanche, le thème de l'indéniable puissance bourguignonne a été soigneusement éludée par cette presse vendue à l'obèse porteuse de bonnet phrygien !

La fièreté de l'athlète bourguignon venant de mettre une raclée à un Kirghiz !

Car ce ne sont pas moins de 4 médailles d'or, 2 médailles d'argent et 3 de bronze qu'ont rapporté ces colosses burgondes, ce qui, si la Bourgogne était indépendante, la placerait au 16° rang des nations, et surtout, la placerait au dessus de la France (puisque ce sont les médailles d'or qui établissent le classement). Voilà qui démontre notre irréfragable supériorité sur nos occupants et qui devrait faire rougir de honte tous ceux qui hésitent encore à libérer leur pays. Et voilà qui, accessoirement, devrait faire grincer quelques dents chez nos voisins cocardiers et rabattre leur arrogance ainsi que leur claquemerde.
Ces sportifs ont d'autant plus de mérite qu'ils se sont battus sous un drapeau qui n'était pas le leur, nul doute que sous leur authentique bannière, nos champions auraient vu leur ardeur décuplée. Et puis il faut s'armer de beaucoup de courage pour aller courrir, faire de la lutte ou frapper dans un ballon sous le regard bridé d'un peuple avide de cruauté, dont chaque applaudissement fait inévitablement songer à un cri de mise à mort ! Mais je ne développerai pas ce sujet ici, de crainte de sombrer dans une sinophobie outrancière, car il faut aussi reconnaître à ce peuple millénaire une incontestable supériorité dans la préparation des nems.

Bravo aux athlètes bourguignons donc !

Dans 4 ans ce sera à la perfide albion d'acceuillir les jeux, après la Grêce et la Chine, à croire que cet honneur échoit à tous les peuples les plus dénaturés du globe. A ce niveau là, nul doute que la France aura bientôt le droit d'acceuillir les siens, et qui sait si nous n'assisterons pas à ces jeux là au triomphe de la Bourgogne Libre sur son ancien geôlier ?

jeudi 31 juillet 2008

Philippe le Bon !

31 Juillet ! Nous y sommes ! C'est aujourd'hui l'anniversaire du plus prestigieux de nos ducs : Philippe le Bon; Oui car si Philippe le Hardi fût la naissance du duché, si Jean sans Peur en marqua la jeunesse, Philippe le Bon en fût sans doute l'âge d'or (et Charles le Téméraire le chant du cygne, qui par sa fin tragique éleva notre histoire au rang de légende).
J'insiste sur la date; le 31 juillet, contrairement à ce qui est écrit sur wikipedia (sauf dans les langues étrangères, comme par hasard) ! On voudrait manipuler notre histoire qu'on ne s'y prendrait pas autrement, mais navré pour vous messieurs de la propagande, il ne suffit pas de tricher un peu avec internet pour falsifier la vérité, qui vous reviendra tôt ou tard comme un boomerang en pleine poire (poire que pour ma part je me fendrai en assistant à ce spectacle).
Mais parlons plutôt de Philippe le Bon (à ne pas confondre avec Philippe Lebon, l'inventeur du bec de gaz).


Philippe le Bon, donc !
Philippe III de Bourgogne, dit Philippe l'asseuré de son vivant !
Philippe le Bon !
Philippe le Bon !
Philippe !
Phil !
P !

Excusez-moi mais je ne me lasse jamais d'écrire ce nom, plus lumineux pour moi que le soleil ! Plus riche en espoir que tous les partis politiques de l'Histoire ! Plus enivrant même que le vin et plus sucré que la vanille verte des antilles espagnoles !

Philippe le Bon !

Il devint duc en 1419 après l'odieux assassinat de son père Jean Sans Peur. Traumatisé, ce cruel évènement lui ouvrit néanmoins les yeux sur l'infinie turpitude du cloaque mucilagineux sur qui régnait Charles VI (je ne m'abaisserait pas à citer ce pays que j'abhorre, mais je vous donnerai un indice en vous disant que son drapeau est tricolore). Pour ne jamais oublier ce jour fatal il se vêtit de noir toute sa vie. Pour se venger, le premier acte politique qu'il fit fût de détruire la France. Oui vous m'avez bien lu (les français ne s'en vantent guère forcément, mais en la Bourgogne détruisit bien la France). Comment s'y prit-il ? Rien de plus simple, il s'allia aux anglais et força le roi à signer le traité de Troyes le 21 mai 1420 qui donnait l'héritage de la couronne au roi d'Angleterre, le débonnaire Henri V (dont les aventures ont été narrées par un jeune poète britanique injustement sous estimé, qui n'est pas, à mon goût, sans disposer d'un petit talent de plume tout à fait convenable pour un buveur de thé, et qui se voit affublé du truculent patronyme de William Shakespeare). Le dauphin tenta ensuite de regagner son royaume à l'aide d'une pucelle semie hystérique, que Philippe le Bon captura pour la livrer aux anglais qui en vérifièrent avec succès la combustibilité. On oublie trop souvent le rôle joué par la Bourgogne dans cette affaire, et je m'étonne d'ailleurs que le club de basket ball dijonnais ait choisi le nom de cette vierge (Jeanne d'Arc donc, pour ceux qui ne disposeraient pas de la culture la plus élémentaire et qui doivent de ce fait avoir un peu de mal à suivre l'intégralité de mes fines allusions historiques). Voilà un point qu'il faudra corriger quand la Bourgogne sera libérée (certes ce n'est pas la chose la plus urgente, mais ne négligeons rien).

La JDA, par son nom, fait honte à la crémation de Jeanne d'Arc, et donc à Philippe le Bon.

On connaît la suite de l'histoire, la Bourgogne profita de la guerre de Cent ans pour s'enrichir considérablement, Philippe le Bon devint le plus grand souverain d'Europe, ses fastes inégalés écrasèrent jusqu'au trépas toute trace de mesquinerie dans notre beau pays, il négocia la fin de la Guerre de Cent Ans en quittant l'alliance anglaise pour récupérer des territoires du Nord (sa principale erreur selon moi), la Bourgogne devint le pays le plus éblouissant de l'histoire de l'humanité et caetera et caetera... On sait déjà tout cela n'est-ce pas ?

Philippe le Bon avec la coupe au bol.
No coment.

Je voudrais insister ici sur un aspect un peu trop négligé de sa personnalité : sa lubricité frénétique !
Oui car si Jean sans Peur aimait le vin, lui ce n'était pas son truc (il avait même prohibé l'ivresse à sa table, ce qui ne l'empêchait pas d'en distribuer abondamment au peuple lors des grandes fêtes).
Non, lui ce qu'il aimait c'est foutre ! Foutre, foutre et encore foutre (pardon pour le langage, mais ici seuls les mots un peu grossiers peuvent nous donner un aperçu un peu authentique de son caractère).
Philippe le Bon adorait foutre. Il foutait le matin, il foutait le soit, il foutait le jour, il foutait la nuit, il foutait avant de manger, il foutait après les repas, parfois même il foutait en mangeant.
Avait-il 5 minutes à patienter ? Il foutait !
L'envie de lire un livre ? Il foutait !
L'envie de prier ? Il foutait !
L'envie de baiser ? Il foutait ! (mais là c'est moins surprenant).
Songez qu'on lui connut officiellement trente maîtresses et qu'il se maria trois fois (les deux premières ne survécurent pas à ses osés assauts sexuels insatiables).
Personne mieux que lui n'incarnât l'amour à la bourguignonne !
Et sachez que son surnom de "Le Bon" lui fût d'abord donné par des femmes, il avait alors une toute autre signification sur laquellle je crois inutile d'insister pour ne pas sombrer davantage dans la trivialité.
Aussi messieurs (je ne m'adresse pas aux femmes car je sais qu'il n'y en a aucune hélas dans mon lectorat) , pour son anniversaire, je ne connais pas de meilleur hommage à lui rendre que d'imiter ce soir son glorieux exemple libidineux.

vendredi 18 juillet 2008

Vacances en Bourgogne

Un mien camarade bourguignoniste, avec qui nous avons en commun l'amour de la Bourgogne et un goût prononcé pour le viol (l'instrument de musique, pas la pratique sexuelle, c'est-à-dire celui qu'on qualifie "de gambe"), m'envoie ces quelques photos de vacances, qu'il a décidé de passer cette année... en Bourgogne ! Heh oui ! On ne se refait pas ! Mais jugez donc plutôt, je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ces merveilles :



Comment ! s'écrieront certains géographes un peu tatillons, mais ces photos n'ont pas été prises en Bourgogne, mais en Turquie !
Alors ?
Que signifie cette pantalonnade ?
Se fiche-t-on de nous sur ce site ?
Heh non, car cette petite facétie de ma part (j'en conviens bien volontiers) me permet de souligner un lien trop oublié entre notre belle contrée et l'Anatolie Centrale. On ignore encore trop souvent en effet que cette dernière région fût colonisée au II° siècle avant Jésus-Christ par des Gaulois pour y créér l'éphémère, mais non moins fameux, royaume de Galatie. Or figurez-vous que la majorité de ces Galates provenaient, tenez-vous bien, de la tribu des Sénons, dont la capitale était Sens et dont le territoire correspondait au nord-est de la Bourgogne. Voilà pourquoi nos deux régions sont-elles si liées.
Jusqu'ici ce rapprochement culturel m'était apparu comme quelque peu estompé par deux mille ans d'histoire et bien que je ne doutais pas de sa réalité secrète, elle me semblait pour le moins subtile, voire carrément abstrue. Pourtant l'autre jour tout devint étonamment clair. J'étais en effet tranquillement atablé au Restaurant de spécialité turque des Laumes, le Pacha, sis juste en face de la gare, en train de déguster un succulent chich kebab, évidemment agrémenté de sauce moutarde (le fameux Burgond Kebab), quand le serveur se proposa de partager ma table. Alors tandis que je grignotais quelques frites je le regardai, stupéfait, se servir un grand verre de vin rouge, tout droit issu du vignoble beaunois. D'un seul coup ce fût comme une révélation ! Les liens entre la Belgique, la Bourgogne et l'Anatolie Centrale cessèrent subitement d'être une énigme pour devenir une réalité non seulement bien concrête mais encore inouiment délicieuse (quoiqu'un peu lourde à digérer, convenons-en).

Aussi la prochaine fois que mangerez un Kebab ayez une petite pensée pour nos sympathiques ancêtres les Sénons !

jeudi 3 juillet 2008

Langues régionales

Cela n'aura pas échappé aux âmes vigilantes qui, à mon instar, traquent quotidiennement les ressorts retors de l'actualité pour en extraire la substantifique moelle politique, mais aussi métaphysique (on n'est pas des boeufs, comme disait Epicure) et la passer au crible de leur impitoyable sens critique, mais l'assemblée nationale (bien que nous lui récusions ce caractère il nous faut bien l'appeler ainsi) débat en ce moment même de la possibilité d'inscrire les langues régionales dans la Constitution (la française, pas la bourguignonne qui n'existe pas encore). Aussitôt les français les plus bornés sont montés au créneau, comme en témoigne cet article confondant de bêtise :

http://www.lefigaro.fr/debats/2008/06/24/01005-20080624ARTFIG00474-langues-regionales-l-arriere-plan-d-une-cause-sympa.php

"Comment ! s'offusque ce plat cacographe dix-neuviémiste au style soporifique, vous n'y pensez pas, si on accorde le droit d'excercer leur langue aux régions Dieu sait ce qu'ils réclameront ensuite." Oui, imaginez un peu que les régions réclament la liberté qui leur est dûe, ce serait un coup terrible porté à la colonisation que nous avons eu tant de mal à mettre en place semble brâmer cet avaleur de clacos. Bel aveu de la domination qui s'exerce sur nous, qui montre bien que sous le masque clinquant de la démocratie se dissimule assez peu discrètement le dartreux visage de l'oppression.

Bien sûr la majorité des Français est favorable à cette constitutionnalisation, ce qui se comprend facilement quand on sait que la majorité des Français ne sont pas français, même si quelques fonctionnaires bornés de l'Etat civil s'évertuent à les désigner ainsi.

Mais ce débat nous permet néanmoins de parler un peu de l'idiome bourguignon, que vous pouvez apprendre très facilement en lisant ce livre.
J'en ai extrait le poème suivant, dont le caractère égrillard n'est certes pas pour me déplaire :


Jaiquemar et sai bonne famme,
Que j'estime ène autre Susanne,
Aivon fai voeu de chastetai ;
C'a purquoi ai n'on poin d'airai
Po fraipai dessu lo dindelle.
Messieu lé réjan de lai velle,
Vo m'antandé, ça qu'ai vorrein
Que vo los en faibriqueussein,
Por que ce tan daigne reloge
Ne feusse jaimoi demauroge,
Et que lu, lei et les enfan
Contentissein lés haibitan.

Voilà.

A titre personnel je ne parle pas un mot de bourguignon, aussi je dois avouer que ce poème 'est parfaitement abscons et que ce débat me laisse presque aussi froid que l'urine d'un français, mais la cause me paraît plus que juste.

Salut et bonnes vacances !

samedi 21 juin 2008

Musique bourguignonne

21 juin ! Voilà pour nous l'occasion d'aborder un sujet trop négligé dans ces pages : la musique bourguignonne. On sait tous que la Bourgogne, à son apogée, fût le berceau d'une des plus grandes écoles de peinture de l'Histoire de l'Humanité (n'en déplaise aux amateurs de spaghetti), de la plus grandiose de toutes les écoles de sculpture de tous les temps (ah Sluter, que Phidias parait grossier face à tes mains séraphiques) mais on oublie encore trop souvent qu'elle fût aussi celui d'une école de musique que les critiques les plus féroces qualifient eux-mêmes d'extraordinaire, en trouvant le mot encore trop faible par rapport à son incomparable génialité.
Son représentant le plus fameux est sans doute l'illustre Guillaume Dufay, prodigieux innovateur à qui Mozart a presque tout volé, et dont la verdeur et la bonhomie ne se sont jamais démentis, sauf peut-être à la fin de sa vie, dont il nous reste le témoignage pathétique de la chanson Je ne suis plus tel que soulois, où il abordait de façon poignante le thème de l'impuissance dans les vers suivants :

Devenu suis vieux et usé
Et vit s'est étriqué
Et m'ont les dames refusé.

Est-il rien de plus émouvant que la sincérité de cet aveu et que la sénescence de ce gaillard, jadis si vigoureux, privé des plaisirs les plus sains par les ravages du temps ?
Son talent s'exprima surtout dans la musique liturgique, mais je n'ai guère le temps de vous diffuser ici une messe dans son intégralité, aussi ai-je préféré partager une de ces chansons gauloises dont nous avons le secret, et qui, à mon sens, expriment avec bien plus d'acuité le caractère émerillonné de la Bourgogne, son naturel enjouement et sa légendaire bonhomie. Mais écoutons un peu Guillaume avant d'en dire davantage :




Admirable n'est-ce pas ? L'air joyeux, le contrepoint fermement maîtrisée et la gaillardise des paroles forment une remarquable composition qui transcende le pompeux Ars Nova en une musique agréable et savante à la fois. Certes de nos jours on pourra être un peu choqué par les paroles qui nous narrent les amours de Dufay pour une fillette de 15 ans, qui ne vient plus à la fontaine en raison de ses yeux brillants (signe de débauche) mais il faut bien se préserver de tout jugement moral sur les moeurs du passé, souvenons-nous que Charles le Téméraire s'est marié à l'âge de 7 ans à une fille âgée de 12 ans. Il n'y avait pas à cette époque d'âge légal pour la nubilité, en outre le viol était une pratique très courante autour de laquelle on ne faisait pas tout un fromage comme aujourd'hui, on prenait la chose avec légèreté. On s'aime, on se quitte, folles gaietés de l'amour où le tragique n'a pas sa place. Âge béni où le féminisme n'avait pas encore fait ses ravages dans les rapports entre hommes et femmes. Comme on dit en bourguignon :

laissai vo aillai peutiote, vou ai robe déboutonnée ai mis a cu.

Méditez bien ces sages paroles, et bonne fête de la musique !

vendredi 13 juin 2008

Allez la Bourgogne !

Cela ne vous aura sans doute pas échapper, mais se déroule en ce moment même ce qu'on appelle la Coupe d'Europe de ce qu'il n'est pas exagéré d'appeler le football (le terme Europe toutefois étant pris ici au sens le plus large puisqu'elle comprend une aire géographique allant de Lisbonne à Vladivostock, or de toute évidence, les habitants du Kamchatka, dont la flavescence de la pigmentation se rapproche davantage du canari que de l'ivoire et dont l'écarquillement oculaire est pour le moins tempéré, constituent une population qui n'est que modérément aryenne, mais passons sur ces détails géographiques puisque de toutes façons la Russie ne passera pas les qualifications).

Or ce soir, la Bourgogne aura le plaisir de jouer contre la France et de lui faire payer, fût-ce symboliquement, l'invasion de 1478. Oui, vous avez bien lu, la Bourgogne, enfin les Pays Bas, mais c'est la même chose n'est-ce pas ? puisque Philippe le Bon possèda tout le pays à partir de 1430 et qu'il l'unifia. Inutile donc de préciser que sans la Bourgogne ce pays n'existerait même pas et que les liens qui nous unissent à ces sympathiques buveurs de bière sont beaucoup plus forts que ceux qui nous rattachent à la France, pour la simple raison que les premiers se sont constitués sur un accord commun et les seconds sur une invasion illégale. Rappelons-nous également que sous la domination germanique, ces pays possèdaient le nom de "cercle de Bourgogne", mais aussi que la dynastie régnante provient de Guillaume d'Orange, dont l'oncle lui légua la maison de Chalon.
Bref ça n'aura échappé qu'aux négationnistes les plus bornés sur lesquels je me permets de cracher dessus en passant, mais la Bourgogne c'est les Pays Bas et les Pays Bas c'est la Bourgogne !

Alors ce soir, si vous aimez la Bourgogne, n'oubliez pas de revêtir votre maillot orange, et sus aux français !


Toute l'équipe de Bourgogne, prête à en découdre et à lutter symboliquement pour notre indépendance !

mercredi 28 mai 2008

Bon anniversaire Jeannot !


28 mai !

Déjà le 28 mai !

Nous l'avons fébrilement attendu toute l'année et le voilà qui arrive !

Enfin !

L'anniversaire de Jean Sans Peur !

Comme le veut la tradition bourguignonne, c'est l'occasion de boire du rouge jusqu'à rendre raison, et croyez bien que je n'ai pas l'intention de manquer à cette charmante coutume !
C'est aussi l'occasion pour nous de reparler de ce duc qui a illustré, avec un panache qu'on peut qualifier sans flatterie d'ébouriffant, les riches heures du duché de Bourgogne. A notre sens Jean Sans Peur est le premier duc véritablement bourguignon. En effet son père, le sinistre Philippe le Hardi était né à Pontoise, ville ô combien française (quantum franciae), c'était le fils du roi de France (il eut d'ailleurs le mauvais gout de sauver ce roi lors d'une bataille, ce qui ne serait venu à l'esprit d'aucun bourguignon digne de ce nom) et il parait même qu'il ne digérait pas la moutarde! Philippe le Hardi était ce qu'on appellerait aujourd'hui, un parachuté. Bref, à l'époque la Bourgogne n'était encore qu'une contrée servilement inféodée à ce lieu de perdition que des géographes séniles appellent encore la France.

Et puis naquit Jean Sans Peur !

Et l'ordre des choses qui semblait immuable en fût bouleversé.

Il hérita de sa mère, la plantureuse et tigresque Marguerite de Flandre, les terres de l'actuelle Belgique et unifia les Etats Bourguignons en intégrant l'archévêché de Besançon au Comté de Bourgogne. Il annexa Tonnerre et la Picardie. Il ne lui manquait plus alors que la Lorraine et l'Alsace pour reconsituer l'ancienne et tant regrettée Lotharingie, ce pays de Cocagne qui aurait fait passer Sodome et Gomorrhe pour des salons de thé pour protestantes grabataires. Ses qualités de grand dirigeant politique ne sont plus à démontrer, mais si, je crois, nous ne devions retenir qu'un trait de son caractère, ce serait sans hésitation sa francophobie. Dire qu'il haïssait la France serait bien peu dire, la simple évocation de ce pays le plongeait dans des crises de folie furieuse où on le voyait hurler comme un dément et fracasser le mobilier qui l'entourait, ce qui n'était pas sans lui poser problème lorsqu'il vivait à Paris à la cour du roi, mais passons sur ces détails de peu d'intérêts.




Sa francophobie s'exprima assez bien dans le siège qu'il fit de la ville de Paris et dans la guerre qu'il provoqua contre les Armagnacs. Le pays était alors à feu et à sang, mais néanmoins, au dire des chroniqueurs : on s'en payait une bonne tranche. Car quoique fougueux, et malgré sa ressemblance physique avec Daniel Emilfork (et avec moi-même, de profil, bien que cette glorieuse similitude ne m'ait guère valu de succès auprès de la gente féminine, peu sensible de nos jours au prestige du duché de Bourgogne, mais quand celui-ci sera libre, j'espère bien qu'il en sera autrement) Jean Sans Peur était avant tout un émerilloné videur de tonneau et savait mêler les plaisirs de la guerre aux jouissances de la chère. A ce sujet, j'aimerais vous faire part d'une anecdote peu connue des historiens, mais dont mon grand père me certifia l'authenticité un matin, lors d'une petit déjeuner où nous buvions tous deux une bonne bouteilles de vin rouge. Selon mon auguste aïeul, "Peur", en ancien Bourguignon était un dérivié du mot PUOR venant de la langue burgonde, et qui signifiait "soif". Son surnom de "sans peur" aurait donc pour véritable origine la facilité avec laquelle notre duc bien aimé levait le coude. J'ignore si cela est vrai, car mon grand père était assez farceur (ce n'est pas sans raison qu'il exerçait la noble profession de fabricant de confetti), mais convenez que cette histoire n'est pas sans un charme si délicieusement bourguignon.

Hélas, une fin tragique devait récompenser ces années d'effort à guerroyer, et après avoir voulu règner sur la France après la mort du roi, ces chiens d'Armagnacs le firent assassiner l0 Septembre 1419. Cela fera bientôt 600 ans, et pourtant, j'ai envie de dire qu'il nous manque encore. Qu'importe, l'heure n'est pas au deuil, Jean n'aurait pas voulu que nous soyons tristes le jour de son anniversaire, alors célèbrons sa mémoire comme il se doit. Il nous laisse en tous cas deux valeurs qui nous sont restés comme ancrés dans la chair : l'amour du vin et la haine de la France.

mardi 22 avril 2008

L'indépendance du Tibet ou l'émétisant bal des faux-culs

Jusqu'à quel niveau d'abaissement moral l'âme française est-elle prête à s'embourber ? Quel degré de turpitudes et d'ignominie pourrait mettre un frein à l'incommensurable bêtise de ces mâcheurs de fromage ? On est en droit de se le demander au regard de l'actualité. Oui car qu'observons-nous en ouvrant notre journal ? Voilà que ces veaux de Français se piquent à présent de défendre la liberté des peuples. Voilà qui est cocasse, et même franchement drôlatique ! Et pourquoi ne pas nommer le général Aussarès à la tête de la Ligue des Droits de l'Homme pendant qu'ils y sont, quitte à assumer les paradoxes les plus incohérents ! En effet, demandez un peu à l'un de ces jeunes militants à mauvaise haleine qui arbore fièrement un drapeau tibétain ou un de ces T shirt de RSF où les anneaux olympiques ont été remplacés par des menottes s'il ferait la même chose pour la libération de la Bourgogne, le pauvre ovidé en restera aussi coi qu'un pot de chambre (je parle d'expérience). Il est en effet plus facile et beaucoup moins risqué de dénoncer les injustices qui ont lieu aux antipodes plutôt que celles qui se déroulent devant nos yeux.

N'est-il pas injuste d'observer la différence de traitement que rien ne justifie entre la Bourgogne et le Tibet ? D'un côté nous avons une poignée de manifestants soutenus par un pays tout entier, simplement à cause de la présence des Jeux Olympiques chez leurs oppresseurs, de l'autre nous avons l'élan enflammé de tout un peuple qu'on baillonne lors des élections et dont nul journal ne fait écho. D'un côté le Dalai Lama est nommé citoyen d'honneur de la ville de Paris, de l'autre le président de la République ne prend pas même la peine de répondre à mes courriers ! Combien de temps encore resterons-nous passifs face à l'ignoble spectacle de l'injustice quotidienne ?




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Imprimé en France / Tissé en Inde (commerce équitable),
pour soutenir la cause de l'hypocrisie internationale !

Soyons clairs, pour faire taire immédiatement les critiques les pus sottes, nous n'avons rien contre la cause Tibétaine, bien au contraire. La Bourgogne Libre sera toujours aux côtés de la liberté et de l'autonomie des peuples. Et puis avouons-le, les interventions du Dalaï Lama nous font toujours bien rigoler, la jovialité des Bourguignons trouve un large écho dans les propos de philosophie puérile que débitent la grande tête chauve de ce sympathique Tenzin Gyatso ! Qui pourrait en vouloir à un bonhomme pareil ? A part un Chinois bien sûr ! Mais nous, nous savons bien que toutes les colonisations sont destinées à échouer, et les Chinois devront l'apprendre tôt ou tard, malgré leur légendaire fourberie (qu'on ne m'accuse pas de racisme, tous les généticiens allemands les plu pointus sont formels sur la question, le riz ingurgité en quantité excessive boursoufle les glandes surrénales, responsables de la secrétion du cortisol et de l'adrénaline, ce qui contribue à former des individus nerveux, violents et d'une outrancière fourberie, ce qui se lit d'ailleurs avec assez d'évidence sur les faciès de ce triste peuple).

Disons le donc avec force pour conclure ce billet, tous les peuples ont un égal droit à l'indépendance, et ce n'est pas parce que les Tibétains crèvent de faim que notre situation est moins injuste ! Les peuples riches aussi ont droit à la liberté ! L'oppression est la même pour tous ! Qu'on se le dise !

mercredi 19 mars 2008

Bilan et sondage

Bon, le silence assourdissant de ce site au cours des derniers jours n'aura échappé à personne, ni à vous, fidèles séides de cette glorieuse entreprise, ni à vous, fats français qui espérez avidement que cessent enfin ces activités qui vous sont subsersives. Que chacun se rassure, non, le Mouvement de Libération de la Bourgogne n'a pas l'intention de déposer les armes, ni de modérer son implacable verve . Toutefois les échecs que nous essuyâmes aux dernières élections nous aménent à reconsidérer notre stratégie politique. C'est une évidence, et l'aveu de ces revers n'a rien de honteux pour qui sait tirer les leçons de l'Histoire, ("ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts", comme l'a très bien dit Jean-Luc Reichmann), mais notre parti, pour espérer faire triompher ses idées, a besoin d'un nombre beaucoup plus élevé de partisans.

Pour ma part, je crois avoir apporté suffisament d'arguments de poids comme autant de pierres au splendide édifice de mon argumentation pour la rendre irréfragable, alors je vais m'adresser directement à vous. Oui vous, bourguignons rongés de l'intérieur par les larves infectes de l'incertitude, vous dont l'esprit buté en proie aux spasmes frénétiques de la lâcheté réchigne à l'indépendance, vous dont toute réflexion, tout panache, tout courage ont fait place à un panurgisme baveux qui aurait confondu Rabelais lui-même, vous qui illustrez avec zèle les théories d'Ivan Petrovitch Pavlov par les cris d'orfraie effarouchée que vous piaillez mécaniquement dès que l'on vous parle d'indépendance, vous pusillanimes sceptiques qui nous enserrez de freins sans cesse rongés par nos dents carnassières, bref, vous lecteur de ce site qui hésitez à rejoindre nos rangs, je vous pose la question sans ambage :

Pourquoi êtes vous opposé à l'indépendance de la Bourgogne ?

Voila je vous laisse la parole, vos réponses sont très importantes pour permettre une expansion de notre mouvement et afin de devenir un parti de masse, aussi je vous demande de répondre honnêtement.
A vos claviers messieurs (et mesdames), et pour ceux qui tiendraient à garder l'anonymat, vous connaissez mon adresse : (vercingetorix @ jubii.fr) en enlevant les parenthèses.
La Bourgogne Libre vous tend l'oreille !

samedi 8 mars 2008

Les élections municipales : une mascarade à la française !

Bon et bien ce n'est pas de gaieté de coeur que je vous annonce que ces nouvelles élections (celles de demain, hâtivement qualifiées de municipales par des médias corrompus) sont un nouveau revers pour le Mouvement de la Libération de la Bourgogne. En effet notre charte, pourtant remplie d'idées susceptibles de rassembler une majorité de Bourguignons et porteuse de projets grandioses n'a pas reçu une seule réponse positive, ni même négative d'ailleurs, on n'a opposé à ces projets sublimes, à cette clameur vibrante du vacillement des chaines de l'oppression qu'un peuple tout entier voulait briser, que le glacial silence de la censure, et oui je parle de censure, comme qualifier autrement le baillonnage de nos coeurs.
Disons le clairement : il n'y a pas plus de démocratie en France qu'il n'y en avait en U.R.S.S. et malgré ce que tout le monde prétend, la France n'est pas le pays des Droits de l'Homme, à moins que l'exploitation des peuples ne soit considérée comme une liberté fondamentale. Non, un pays où le pluralisme ne peut s'exprimer et où les aspirations les plus légitimes ne peuvent pas être soumis au suffrage universel n'est pas un pays démocratique.
Voilà pourquoi, demain, si vous m'êtes fidèles, si vous êtes fidèles à la Bourgogne, vous inscrirez sur vos bulletins :
A BAS LA FRANCE VIVE LA BOURGOGNE LIBRE,
unique façon de faire entendre notre mécontentement face à cette clownerie.


Mon bulletin de vote, voilà qui devrait faire grincer les dents de ceux qui vont dépouiller mon enveloppe. Oh bien sûr ça ne changera pas le résultat des élections (truquées) mais au moins le message aura été lancé à la face du pouvoir !

vendredi 29 février 2008

Pour une balkanisation de la France

Mes amis, c'est un jour historique puisque j'apprends à l'instant qu'un Etat vient tout juste de déclarer son indépendance : le Kosovo !
(ne faites pas attention au retard, j'avais commencé à écrire cet article il y a 15 jours, mais les cantonales m'ont tenu occupé et m'ont quelque peu fait quitter la scène internationale, que ces messieurs les Kosovars se rassurent, la Bourgogne ne les oublie pas. J'en profite pour saluer ici cordialement tous mes lecteurs de Pristina et accessoirement pour reconnaître l'indépendance du Kosovo, je ne l'avais pas encore fait officiellement mais vous vous doutiez bien que ce n'est pas notre genre de placer un quelconque bémol sur les partitions des choeurs de la liberté qui peuvent s'élever ici et là, fût-ce dans une contrée reculée des Balkans).


Liberté chérie, un jour nous aussi nous goûterons à ton nectar.

Une fois de plus donc, et ce pratiquement à nos frontières, un peuple vient de s'émanciper et a décidé de prendre son destin en main. La démocratie a une nouvelle fois triomphé des barbaries passées, des conquêtes militaires injustes, des annexions absurdes et des fusions de territoire contre-natures. Ce qui prouve, pour les plats esprits encore trop bornés pour admettre l'éclaboussante vérité, que lorsqu'un peuple veut l'indépendance il l'obtient.
Trop souvent, sous l'influence néfaste de la propagande massive et décérébrante de médias un peu trop enclins encore à considérer la france comme un ensemble cohérent et non comme ce qu'elle réellement (c'est-à-dire une agrégation artificielle de peuples qui n'ont que leur oppresseur en commun) on a une image très négative de ce qu'est la balkanisation. On y voit au mieux le désordre, la confusion, l'embrouillamini, au pire on y voit la violence, la guerre, les génocides et les problèmes de voisinage. Au fond, le sensationnalisme de la presse frappe même les évènements historiques et un bon petit génocide bien sanglant est toujours plus vendeur qu'une explication historique. Car de quoi s'agit-il ? Pour peu que l'on sorte un peu le nez du charnier on sera frappé d'émotion au spectacle des balkans, frappé, ou plutôt non, le terme n'est pas convenable, disons plutôt bercé, enivré par la vue touchante de cette soif inextinguible de liberté (comme peut l'être notre soif de vin, qui lui fait office de substitut), par cette fraternité sincère entre membre de chaque peuple (d'autant plus étonnante si on la compare avec la xénophobie ultra-violente qui l'accompagne) mais surtout par cette stupéfiante simplicité qui semble caractériser les peuples libres, comme en témoigne le spectacle de ces enfants rieurs jouant au foot avec une simple boite de conserves et dont les multiples mutilations et autres amputations n'ont pas entamé l'enthousiasme.
Mais des manifestations resplendissantes de la liberté pour laquelle on se bat où qu'on célèbre lors de la victoire, les médias n'en font pas état, et par intérêt politique, et par voyeurisme mercantile.


Vivre libre ou mourir, un message politique que nous devrions méditer, délivré ici par Jean-Christophe Parisot depuis son fauteuil roulant où le maintient sa tétraplégie.

Voila pourquoi nous lançons un appel à la balkanisation de la France. Tous les peuples opprimés de France doivent à leur tour réclamer leur liberté la plus essentielle, celle d'assumer peur eux-mêmes leur propre destin. Ceux qui associent ces revendications à la violence se trompent, ce sont les envahisseurs qui font preuve de violence (les Serbes dans le cas des balkans) et non les peuples qui ne font que suivre la voie céleste de l'indépendance.

Vivent le Kosovo et la Bourgogne libres !

mercredi 27 février 2008

L'amour à la bourguignonne (1)

L'actualité nous ayant quelque peu écarté de la scène politique, nous n'aborderons pas ici le thème funeste des élections cantonales pour étudier un nouvel aspect de notre patrimoine culturel : l'amour bourguignon(car si l'amour est un sujet apolitique, il est néanmoins culturel, on ne fait pas l'amour de la même façon en Grêce qu'en Bourgogne par exemple, Dieu merci pour nos séants).

Certes le sujet a déjà été évoqué ici-même et certaines âmes un peu sensibles ont pu s'étonner de la présence ici et là d'images au caractère disons polisson, comme cette photographie suggestive insérée dans la chanson de Noël ou cette curieuses scène décrite dans l'article sur l'origine de la devise semuroise de la ville. Ces propos un peu égrillards n'ont nullement pour intention de heurter la sensibilité de qui que ce soit, ni de provoquer les lecteurs, nos détracteurs n'ont d'ailleurs pas manqué d'y voir une preuve du manque de sérieux de notre mouvement (les sots ne manquent jamais une occasion d'aller se remplir au puits de la bêtise, mais toujours l'homme d'esprit saura faire fi des abrutis, comme l'a dit Lao-Tseu, le plus bourguignon de tous les Chinois). Si des images et allusions salaces ont pu émaillé parfois les articles de ce blog, c'est tout simplement dans le but de promouvoir l'amour à la bourguignonne, objet du présent article, qui fit le ravissement de ces dames jusqu'au XV° siècle, juste avant l'invasion française et la diffusion massive de leurs moeurs contre-natures qu'elle entraîna (cF : l'article sur la mort du Téméraire, mais aussi le surnom, moins connu, donné à Louis XI par ses sujets: "le boiteux", sa fille d'ailleurs en devint infirme).

Fumier !

La verdeur des Bourguignons n'est plus à démontrer et la féminité, disons plus affichée, pour ne pas sombrer dans l'homophobie, des Français ne parvint pas à en ruiner les fondements (ce sont bien les seuls fondements que ces bougres n'ont pas su ruiner). On en retrouve des traces dans la littérature bourguignonne, avec le prodigieux Piron (qui est accessoirement mon ancêtre) et sa célèbre Ode à Priape, sans doute ce qui fût écrit de plus beau au sujet de la masturbation, ou encore avec le libertin Crébillon, dont plus d'un séducteur ont eu à se réjouir de ses précieux conseils en matière de séduction (ah Arendse, ou es-tu aujourd'hui lubrique petite danoise aux yeux d'amande ?) . Aujourd'hui encore la Bourgogne ne semble pas avoir perdu son rang puisqu'elle est la deuxième région de France en matière de production séminale émise par individu selon l'INSEE et qu'on y trouve la plus grosse consommation de lubrifiant et de balais par habitant.
Oui les Bourguignons sont de fiers gaillards, la chose est entendue ! Mais en quoi consiste précisément l'amour à la bourguignonne ? En quoi diffère-t-il des autres formes d'amour ? Quels sont ces caractéristiques ? Autant de questions auxquelles je répondrai dans un prochain message, parce qu'après tout je n'ai pas non plus que ça à faire que d'écrire sur ce blog.
Surtout quand je vois les maigres satisfactions que j'en retire.

Allez salut, mieux vaut ne pas développer davantage, je risquerai de m'emporter.

mercredi 20 février 2008

Echec aux élections cantonales

Cinq heures viennent de retentir aux cloches massives de la collégiale de Semur-en-Auxois, cinq bourdonnements lugubres qui sonnent les glas des ambitions indépendantistes de la Bourgogne aux élections cantonales de 2008. Au même instant les minables petits fonctionnaires de la préfecture de Côte d'Or rangent les dossiers de candidature dans leurs petits tiroirs, satisfaits de voir qu'une fois encore aucun projet ambitieux n'a été proposé, aucune mesure un peu audacieuse n'a même été évoquée, soulagé de voir que l'ordre règne encore dans la région, que la routine occupe encore le trône des ducs de Bourgogne. Une fois que chacune des piètres petites candidatures aura été bien rangée, le fonctionnaire retournera dans son appartement en voiture et regardera, bouffi de suffisance, question pour un champion. Il dormira ce soir du sommeil des bourgeois, du lourd et profond sommeil des bourgeois, bercé par les lyres des anges de l'ordre et de l'autorité, que les cris des pauvres gens démembrés par Louis XI et les pleurs de la liberté bafouée ne viendront pas perturber.

Partout en France, et même en Bourgogne où les Français se sentent plus que jamais chez eux, chacun va retourner vaquer à la consternante vacuité de son existence, chacun va se laisser porter par le cours calme et paisible des jours médiocres, sans se douter une seule seconde de ce qui s'est joué aujourd'hui, ce mercredi 20 février 2008, sans imaginer que la France a manqué de s'effondrer de l'intérieur et de voir ses frontières se fissurer, sans supputer, fût-ce par une infime partie de la chair flasque qui leur sert de cervelle, que le monde a failli voir renaître les sources intarissables du faste bourguignon.

Mais que chacun se rassure, cela n'aura pas lieu au canton de Semur-en-Auxois cette année. A nouveau, la bêtise et la lâcheté ont triomphé sur le panache et l'impavidité.
Ainsi donc la loi sur la parité aura obtenu les effets escomptés. En forçant les candidats à prendre une femme en guise de remplaçant on empêche les projets courageux, donc risqués, d'aboutir, puisque les femmes sont naturellement faibles et lâches. Cela coûte foutrement cher de faire de la galanterie en politique, comme l'a si bien dit l'inspecteur Harry. Foutues gonzesse aurait dit plus prosaïquement mon grand-père, mort d'une cirrhose du fois voilà déjà cinq ans.

A présent dormez bonnes gens, retournez à vos destins plats et anonymes, votre individualisme forcené, pétri de conformisme et d'un goût immodéré pour le confort, qui empêche toute action collective d'aboutir, a triomphé une fois encore. Les esclaves ont une fois de plus su défendre leurs chaînes avec efficacité. Pour ma part je vais essayer d'aller oublier votre bêtise dans une bouteille de vin.