jeudi 30 octobre 2008

La presse est avec nous !

Encore une grande victoire pour la propagation de nos idées ! Après le Bien Public qui a récemment relayé nos actions, c'est au tour de l'Auxois Libre, gazette hebdomadaire diffusée, les plus sagaces d'entre vous l'auront déjà deviné, dans la belle région de l'Auxois, de se faire l'écho de nos idées.
Non seulement ce sympathique journal nous témoigne sa solidarité, mais il a carrément repris le nom de notre mouvement à côté de son titre et diffuse donc chaque semaine un immense appel à la libération de notre pays, bouffé de liberté qui ne manquera pas de redonner espoir à des milliers d'opprimés.
A ces derniers je veux dire : courage mes amis, l'irrésistible accumulation de ces succès ne manquera pas de nous soulager bientôt d'un joug devenu étouffant.

Bien sûr certaines mauvaises langues ne manqueront pas de souligner que l'Auxois libre n'est qu'un petit journal local, dont le contenu se compose essentiellement de petites annonces et d'une nécrologie assez chargée, mais qu'importe, avec un tel slogan il devient à nos yeux le journal le plus engagé et le plus virulent de toute la région : Vive la Bourgogne Libre !

jeudi 16 octobre 2008

Vive la crise

La crise !

Heh oui c’est la crise !

Cette nouvelle n’aura étonné aucun des lecteurs de ce site puisque j’avais prévu cet évènement dès janvier 2008. Naturellement ces messieurs ventripotents de Wall Street, et leurs plats serviteurs du CAC40 n’ont pas cru bon d’écouter mes solennels avertissements, qu’ils s’en mordent les doigts à présent (doigts imbibés de la confiture de la honte, pour laquelle tout leur cher argent ne sera jamais assez abondant pour acheter suffisament de pots. Mais je crois qu’avec la crise, même cette confiture semble être en pénurie, puisqu ‘à ce jour, pas un seul milliardaire n’a eu la décence de se suicider, c’est à ce genre de détails qu’on voit que notre époque est aussi en pleine faillite morale).

Je ne sais pas vous, mais moi, cette crise économique me plonge dans des délires de jouissances, des ravissements d’extase, des délices de plaisir. Chaque jour c’est avec empressement que j’allume mon poste de radio et avec jubilation que j’apprends le dépôt de bilan d’une banque ou la fermeture d’une maison de crédits. Quelle bouffée de joie hier en apprenant que l’Islande toute entière était en faillite (à ce propos, pour ceux qui goûtent à Bjork, à la pêche à la baleine, aux fjords, à la cuisine innomable, à la solitude et à la neurasthénie, il y a en ce moment une bonne petite affaire à saisir, mais qu’ils fassent vite car je crois que la Russie est déjà sur le coup, du moins jusqu’à ce qu’elle s’effondre elle-même).


Quelques chiffons de papier qui ne serviront bientot plus qu'à se moucher (et encore : inconfortablement).

Oh ce n’est pas par sadisme que je me réjouis de la sorte, encore moins par désespoir histérique, il s’agit tout simplement de la joie immense du prophète qui voit ses prédictions s’accomplir, joie que ces messieurs les frères Leman ne gouteront sans doute jamais dans leur maniaque cécité.
Oui car cette crise est une chance inouie pour la Bourgogne (Divine surprise comme dirait un certain français un peu dur de la feuille). Il s’agit là d’une occasion historique qu’il ne faut pas manquer de saisir.



Oui, songeons-y ensemble un peu pour dissiper chez vous toute trace de perplexité.
Oui car après tout me direz-vous l’Islande ce n’est pas grand-chose (en toute franchise, avant son effondrement, j’ignorais jusqu’à l’existence d’une Bourse sur cette île, et d’ailleurs on se demande bien ce que des mangeurs de bébés phoques habitants sur la banquise peuvent bien foutre avec une Bourse, mais passons sur ces absurdités du monde moderne). Ce qu’il faut voir c’est que peu à peu cette crise va s’étendre dans toute l’Europe et que nous allons assister à l’écroulement de ce château de cartes qu’on appelle l’Occident. Sarkozy a beau pérorer avec son plan de 300 milliards d’euros, quand on sait qu’un seul Jérome Kerviel peut en engloutir 5 en quelques semaines, il ne faudra pas plus d’une journée pour que les requins aient dévoré son petit pécule. Du reste bientôt, ces 300 milliards seront à peine suffisant pour acheter une miche de pain, au train où va l’inflation (songez qu’à Paris, certaines terrasses de café n’hésistent pas à facturer près de 5 euros pour 25 malheureux centilitres de bière, quand les aliments de base atteignent ces tarifs prohibitifs il ne faut pas s’étonner si la bourse d’Islande s’écroule).


Lors des moments de crise, il est bon d'investir dans des valeurs sûres, dans les denrées indispensables à la survie (et qui permettent d'oublier ses problèmes en cas de faillite).

En quoi tout cela profite-t-il à la Bourgogne me demanderez-vous ?
Rien de plus simple (m’a-t-on déjà vu à cours de solutions ?) : dans quelques semaines nous pourrons racheter la Bourgogne à la France à très vil prix. Surendettée, la France sera trop heureuse de trouver là un moyen de trouver un peu d’argent.


Aussi préparez vos économies mes amis, bientôt nous allons acheter notre Liberté.


(Je sais que cela manque un peu de panache de se libérer par la simple signature d’un chèque, mais qu’importe, quand nous vivrons heureux dans notre petit ilot de prospérité nous aurons mille occasions de faire preuve de grandeur d’âmes vis-à-vis de nos voisins européens, fauchés par la misère la plus noire).


Alors Vive la crise, puisse-t-elle rapidement ruiner la France de façon définitive !