mardi 11 janvier 2011

Lettre envoyée au nouveau préfet de Bourgogne

Le 3 janvier de cette année nouvelle, la préfecture annonçait (non sans commettre une maladroite faute de français, puisque le mot "préfète" signifie femme de préfet, et non femme qui exerce la fonction de préfet) la nomination d'un nouveau préfet en Bourgogne : madame Anne Boquet !

Heh oui, vous avez bien lu : Anne Boquet.
Anne !
Non, vous ne rêvez pas, c'est bien d'une femme qu'il s'agit ! Une femme ! Cet être si fantasque, à la gorge proéminente, aux épaules étroites et à l'entrejambe troué.

Comme vous, je crus d'abord une plaisanterie et j'accueillis cette nouvelle avec la plus franche hilarité, mais quelques jours plus tard la presse venait confirmer cette hilarante information : on avait bel et bien nommé une bonne femme à la tête de la préfecture de Bourgogne !

Je voulus protester et puis après y avoir mûrement réfléchis je me suis dit : "palsambleu, soyons moderne ! Et pourquoi pas une femme après tout ?".

Aussi, et bien que cette personne soit la représentante des forces d'occupation de la Bourgogne, je trouvais plus courtois, et plus habile, de saluer respectueusement cette nouvelle arrivante et de lui souhaiter la bienvenue en Bourgogne. Qui sait, après tout, si elle ne saura pas, mieux que son triste prédécesseur, comprendre la légitimité de nos revendications ?
Voilà pourquoi je lui envoyais la lettre suivante.
Souhaitons donc la bienvenue à Anne Boquet à la préfecture de Bourgogne et souhaitons qu'elle soit la dernière personne à exercer cette fonction.


lundi 3 janvier 2011

Le M.L.B. vous souhaite une bonne année 2011 !

Bonne année 2011 à tous les Bourguignons Libres !

Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour le retard avec lequel je vous présente mes voeux, mais il m'a bien fallu trois jours pour me remettre de mon réveillon bisontin. En abattant toute la forêt amazonienne, on aurait tout juste assez de bois pour faire une sculpture de ma gueule, et si on tannait tous les renards de nos forêts on ne poserait pas autant de peaux que j'en posais moi-même au cours de ces trois derniers jours.

Mais je présume que si vous avez réveillé bourguignonnement, vous comprenez très bien ce que je veux dire.

Et pour bien commencer l'année, rien de tel qu'un peu de Dufay (je vous ai mis une version différente de l'année dernière ce cette mirifique chanson dont il parait impossible de se lasser) :