jeudi 31 mars 2011

Exposition virtuelle d'art bourguignon

Le MLB est bien plus qu'un parti politique, c'est un mouvement, et en tant que tel il tend à entrainer dans son sillage toutes les forces vives de la Bourgogne, et notamment ses artistes. Toujours à la pointe de la modernité, le MLB est fier de pouvoir compter sur le soutien d'artistes contemporains qui forment l'avant garde de l'art bourguignon, et non moins fier de vous présenter quelques oeuvres de l'un des plus talentueux d'entre eux : Sergeï Kastelovitch !
On notera dans son art l'utilisation des technologies les plus modernes, notamment l'ordinateur, qui témoigne de la vitalité de la culture bourguignonne à travers les siècles.
L'artiste, ici, a puisé son inspiration dans les idées du MLB, c'est-à-dire dans les valeurs traditionnelles de la Bourgogne, qu'il a su retranscrire avec élégance dans de savants assemblages d'images glanées ici et là sur google.
Certes ce jeune artiste ne jouit pas encore d'une notoriété considérable mais son talent est déjà très largement reconnu à Grésigny sainte Renne, dans le canton de Venarey les Laumes.
Certains critiques avertis n'hésitent pas à voir en lui le Claus Sluter du photoshop, tant son mouvement de souris est précis et le coucher de son clavier, délicat. Peu d'artistes peuvent se vanter de savoir cliquer avec autant d'habileté que lui !
Gageons que le bourguignonisme sera le grand courant artistique du XXI° siècle, comme ces quelques oeuvres semblent le prophétiser.
Mais place aux oeuvres :







samedi 19 mars 2011

Garçon, un Rebsamen !

Je me trouvais l'autre jour gaillardement attablé dans un excellent restaurant dijonnais, occupé à dévorer un succulent poulet à la Gaston Gérard accompagné d'un Kir non moins exquis.
Tandis que ma panse s'amplissait voluptueusement et que mon foie se boursouflait sous les effets d'une cirrhose naissante, je songeais que c'était une tradition charmante pour les maires de Dijon que de laisser leur nom à une recette de cuisine où à un savoureux coktail. Cette coutume entretient non seulement la réputation de bonhommie des Bourguignons à travers les restaurants du monde entier mais en plus elle fait la joie des gastronomes et des ripailleurs en tous genres.
Pris de curiosité, j'en vins à me demander si monsieur Rebsamen, à son tour, avait contribuer à perpétuer ce rite, aussi d'une voix tonitruante, je hélai le loufiat :
"_ Garçon, apportez moi un rebsamen !"
Le serveur, interloqué, me demanda d'un air ahuri :
"_ Un rebsamen monsieur ? A cette heure-ci ? Mais il n'est que midi ?"
Bigre, me dis-je, ce rebsamen doit être un puissant digestif dont l'absorption est déconseillée avant la nuit. Qu'à cela ne tienne, il en faut plus pour me faire reculer, aussi je répondis :
_ Mais parfaitement mon brave. Bâillez-moi un rebsamen et bien corsé je vous prie".
Le garçon se mit à blémir, il sortit du restaurant, traversa la rue, s'engouffra dans une pharmacie et revint à ma table.
Que croyez-vous qu'il m'apporta..... un somnifère !

"Dijon, une ville où il fait bon dormir".