mercredi 25 décembre 2013

Joyeux Noël à tous !

Le Mouvement de Libération de la Bourgogne vous souhaite à tous d'excellentes fêtes de Noël, joyeuses, fraternelles, et bien sûr, immodérément arrosées !

Et pour fêter  tout ça dans la bonne humeur, voici quelques photographies du Noël dijonnais de 1951 :


http://classiques.uqac.ca/classiques/levi_strauss_claude/pere_noel_supplicie/pere_noel_supplicie_texte.html





Joyeux Noël à vous !

jeudi 19 décembre 2013

La France contre le vin

C'est un nouveau rapport qui vient d'être rédigé et qui fait déjà grand bruit. Il a été rédigé par le puissant lobby de l'Anpaa, L'association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie, et bénéficie d'ores et déjà du soutien d'autres influentes associations, comme l'AFMRSTMEM (l'Association Française pour la Modération, le Raisonnable, la Sobriété, la Tiédeur, la Mitigation et l'Eau Minérale) et par l'ABCMT (l'Association des Briseurs de Couilles et des Malaxeurs de Testicules). Son but : combattre l'alcool, c'est-à-dire la joie de vivre !

D'après les rédacteurs de ce rapport, dirigés un dénommé Michel Reynayd, à qui l'on n'avait d'ailleurs rien demandé, le vin constituerait un véritable fléau, qui serait responsable d'innombrables excès, de débordements, d'immodération, d'ivresse et de grosses  murges en tous genres, autant de calamités qui constituent une grave atteinte à l'esprit de modération de la France, et avec lesquelles, elle a décidé d'en finir.

Et pour combattre le vin, ce rapport préconise la manière forte. Il ne propose rien de moins que d'interdire de faire l'éloge du vin sur internet (au nom de l'inique loi Evin !) - autant dire que ce serait rendre ce site parfaitement illégal- ou encore d'apposer des messages dissuasifs sur les bouteilles de vin, comme sur les paquets de cigarettes ! C'est-à-dire que ces insipides ingurgiteurs de monoxyde de dihydrogène veulent nous dé goûter de notre vin et nous infliger leurs sottes leçons de morale jusque sur nous bouteilles !


Une éthylophobie qui ne date pas d'aujourd'hui.

On voit bien que ce qui dessine, derrière ces manœuvres perverses : c'est la francisation définitive des esprits ! La dictature de la modération ! La tyrannie du cartésianisme ! Capucinade et eau minérale pour tout le monde ! Car certains osent même en parler ouvertement : la France envisagerait d'en finir définitivement avec le vin ! Son but est de devenir la plus sobre des nations, le plus raisonnable des pays, le peuple le plus blême et qui se couche le plus tôt au monde !

Vers un retour à la prohibition en France ?

Ce qu'on voit bien surtout, c'est que la France devient de plus en plus française, et qu'au fur et à mesure qu'elle dévoile la pâleur de son vrai visage, on s'aperçoit qu'il n'a rien à voir avec celui de la Bourgogne, souriant et couperosé.
Car la France peut bien penser que son problème, c'est l'alcoolisme, cela là regarde, et si elle veut vivre sans vin, grand bien lui fasse, mais qu'elle le fasse sans nous, qu’elle le garde pour elle son pays sans alcool, car nous autres Bourguignons, ce que nous voulons, c'est au contraire en boire le plus possible, ne causer que de pinard, ne vivre que dans l'ivresse !
Le vrai problème de la Bourgogne, ce n'est pas l'alcoolisme, c'est la sobriété ! Car les chiffres sont là, et ils sont alarmants : chaque année la consommation de litres de vin par habitant ne cesse de diminuer en Bourgogne, et au classement des régions les plus alcoolisées, celle-ci ne cesse de se faire damer le pion par la Bretagne ou même par le Sud-Ouest ! C'est là le vrai scandale auquel il faut remédier, en prenant au plus vite les mesures qui s'imposent : aides financières à la consommation d'alcool, promotion des cépages bourguignons, interdiction radicale de la sobriété, campagnes publiques d'incitation à la débauche et  initiation dès l'école primaire des jeunes bourguignons aux subtilités de l’œnologie et aux délices de la biture !
Autant de saines mesures, que seule une Bourgogne libre pourra adopter. Délivrons nous de la sobriété, libérons la Bourgogne  !

La Bourgogne libre est une bourgogne heureuse !

dimanche 1 décembre 2013

La Bourgogne Libre à l'assaut de la Suisse !

Il est bien loin le temps où l'idée de l'indépendance de la Bourgogne faisait sourire les incrédules et lever les épaules des imbéciles. Désormais c'est en tremblant de pétoche que les ennemis des Bourguignons évoque leur imminente libération. Aujourd'hui la chose est devenue évidente, la Bourgogne doit être indépendante, et l'idée est même si partagée que sa libération n'est plus à présent qu'une question de jours, voire de minutes (il est même très probable, au train où vont les choses que la Bourgogne sera déjà indépendante à l'heure où vous lirez ces lignes).

Les plus grandes instances politiques et militaires en sont désormais convaincues,  à commencer par l'armée suisse ! Car pour la Suisse la chose ne fait plus aucun doute. A la faveur de la crise économique, la France va bientôt se disloquer. Son empire va prendre fin et les peuples vont s'émanciper. Elle prévoit même qu'une région va prendre son indépendance à l'est et prendre le nom de Saônia. Derrière ce nom bizarre, c'est bien sûr la Bourgogne qu'il faut reconnaître, puisque son territoire comprend le duché et la comté de Bourgogne, et que Dijon est sa capitale.

C'est l'armée suisse qui la première, a admis officiellement à quel point l'indépendance lui paraissait imminente. Elle a même organisé cet été, des manœuvres militaires, en vue de se prémunir d'une nouvelle invasion bourguignonne !


La presse a d'ailleurs abondamment relaté la chose (ici ou   ). Le Figaro n'a d'ailleurs pas manqué d'évoquer la figure, d'habitude si proscrite, de Charles le Téméraire. 

L'armée suisse craint en effet que les Bourguignons, une fois devenus indépendants, ne cherchent à prendre leur revanche et à leur déclarer à nouveau la guerre. Ce n'est certes pas moi qui viendrai les rassurer à ce sujet !
Elle a même évoqué l'attaque de milices nommées "Brigades Libres de Dijon", derrière lesquelles chacun aura reconnu les intrépides membres du GALB (groupe armé de libération de la Bourgogne). 

Les préoccupations de l'armée suisse, dont le sérieux ne saurait être remis en cause, sont, je pense, assez éloquentes. A présent, il ne reste plus qu'à attendre que la crise s'aggrave encore un peu, et le chose paraît ensuite inéluctable : nous dirons adieu aux buveurs d'eau plate qui nous occupent et la Bourgogne sera enfin Libre !